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TDAH et anxiété : Un duo fréquent mais méconnu

  • Photo du rédacteur: Zineb TherapiCo
    Zineb TherapiCo
  • 9 juil.
  • 11 min de lecture
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Le trouble du déficit de l’attention avec/sans hyperactivité (TDAH) touche de nombreux enfants et adolescents. On sait qu’il entraîne des problèmes d’attention, d’impulsivité ou d’agitation. Mais on parle moins d’un compagnon de route souvent associé : l’anxiété. Pourtant, les recherches montrent que l’anxiété est présente chez une proportion importante de jeunes ayant un TDAH. Les estimations varient, mais plusieurs études crédibles convergent : entre un quart et près de la moitié des enfants TDAH présentent également un trouble anxieux. Par exemple, une enquête américaine en 2022 a rapporté qu’environ 40% des enfants avec TDAH souffrent d’anxiété. Ce cumul TDAH + anxiété peut compliquer davantage la vie de l’enfant – et de sa famille. Dans cet article, nous allons expliquer pourquoi ces deux troubles coexistent fréquemment, comment reconnaître l’anxiété chez un enfant TDAH, et surtout quels conseils concrets appliquer pour aider votre enfant à mieux gérer ses peurs au quotidien.


Pourquoi les enfants TDAH sont-ils souvent anxieux ?

Plusieurs experts en TDAH, comme le Dr Russell Barkley, soulignent que l’anxiété et le TDAH peuvent s’entremêler de différentes façons. Voici les principales explications proposées par la science :

  • L’anxiété secondaire au TDAH : L’enfant TDAH fait face à des situations d’échec répétitives – difficultés scolaires, oublis, remarques des profs, conflits avec les camarades. À la longue, ces expériences négatives peuvent entamer sa confiance en lui. Il peut alors développer une peur anticipatoire de l’échec ou du jugement. Par exemple, un élève qui a souvent raté des contrôles (faute d’attention suffisante pour étudier) peut devenir extrêmement anxieux avant chaque examen, redoutant de revivre un échec. L’anxiété naît ici comme une conséquence des obstacles liés au TDAH.

  • Le TDAH secondaire à l’anxiété : À l’inverse, certains enfants présentent au départ un trouble anxieux (par exemple une anxiété sociale ou des angoisses de séparation). L’anxiété intense peut alors perturber leur attention et leur comportement. Un enfant perpétuellement inquiet peut paraître distrait, agité, avoir du mal à se concentrer en classe, un peu comme s’il avait un TDAH – alors qu’en réalité, c’est son anxiété sous-jacente qui cause ces symptômes. Dans ce cas, soigner le trouble anxieux premier peut réduire les signes ressemblant à du TDAH.

  • Des causes communes ou indépendantes : Parfois, les deux troubles coexistent sans lien de causalité direct. Ils peuvent partager certains facteurs de risque (par exemple des prédispositions génétiques ou un tempérament fragile face au stress). Il arrive aussi que ce soit simplement une coïncidence malheureuse : un enfant hérite d’un TDAH et d’un trouble anxieux séparément. Dans tous les cas, l’association des deux peut définir un profil clinique particulier, avec ses propres défis – certains chercheurs envisagent même qu’un sous-type de trouble neurodéveloppemental combine TDAH + anxiété comme un tout à part.

Ce qu’il faut retenir : le cumul TDAH/anxiété n’a rien d’inhabituel. Ce n’est ni la « faute » des parents ni un caprice de l’enfant, mais bien une réalité reconnue. Comprendre ce lien permet déjà de déculpabiliser et d’adapter l’approche éducative en conséquence.


Les signes d’anxiété chez un enfant TDAH : savoir lire l’invisible

Reconnaître l’anxiété chez un enfant TDAH peut être un vrai défi. En effet, certaines manifestations de l’anxiété peuvent passer inaperçues ou être attribuées (à tort) uniquement au TDAH. Les enfants anxieux ont tendance à internaliser leurs symptômes : les préoccupations se passent dans leur tête, sans toujours se voir de l’extérieur. Voici quelques signes à surveiller de près :

  • Une agitation et des difficultés de concentration accrues : Un enfant anxieux ne tient pas en place, sursaute pour un rien, ou au contraire fige devant sa feuille par peur de mal faire. On pourrait croire qu’il s’agit du TDAH, mais la différence, c’est que son esprit est accaparé par des inquiétudes précises. Il n’est pas seulement « distrait par tout » comme dans le TDAH classique : il est absorbé par des peurs (peur de se tromper, que quelque chose de mauvais arrive, etc.).

  • Des plaintes physiques ou des troubles du sommeil : L’anxiété peut se manifester par des symptômes somatiques. Votre enfant a souvent mal au ventre, mal à la tête, des nausées sans raison médicale claire ? Cela peut trahir une anxiété (les fameuses « boules au ventre »). De même, des difficultés à s’endormir ou des cauchemars fréquents peuvent indiquer qu’il rumine des angoisses la nuit.

  • Irritabilité et fatigue : Un enfant anxieux peut sembler tendu, sur le qui-vive, ou au contraire épuisé émotionnellement. Vous le trouvez plus irritable que d’habitude, se mettant en colère ou en pleurs pour des broutilles ? Ce n’est pas forcément de la “mauvaise humeur” : l’anxiété chronique épuise et rend la tolérance aux frustrations plus faible. Il peut aussi avoir du mal à se lever le matin à cause d’un sommeil peu reposant.

  • Évitements et baisse de performance : Faites attention si votre enfant évite certaines activités qu’il aimait (ne veut plus aller aux entraînements de sport, traîne pour partir à l’école, etc.). Il peut craindre des situations qui alimentent son anxiété (par ex., peur d’être humilié en sport, ou peur de la séparation à l’école). À l’école, justement, un enfant TDAH + anxieux peut avoir encore plus de difficultés qu’un enfant TDAH seul : l’anxiété va amplifier les troubles (oubli de rendre les devoirs par peur qu’ils soient mauvais, perte de moyens pendant les interrogations, etc. Des études montrent que ces enfants ont souvent plus de problèmes scolaires et sociaux que ceux qui ont le TDAH sans anxiété. Ils peuvent sembler moins dissipés en apparence (parce que l’anxiété inhibe un peu leur impulsivité), mais souffrent en silence d’un stress important.

En résumé, restez à l’écoute des signaux faibles. Un enfant TDAH peut ne pas vous dire spontanément “je suis anxieux”, d’autant qu’il n’en a pas toujours conscience lui-même. C’est souvent en discutant avec lui régulièrement, en posant des questions ouvertes sur ce qu’il ressent, que vous pourrez détecter ces inquiétudes cachées. N’hésitez pas à parler de vos observations avec son pédiatre ou un psychologue : un professionnel formé saura faire la part des choses entre ce qui relève du TDAH et ce qui relève d’un éventuel trouble anxieux.


Conseils pratiques pour apaiser l’anxiété de votre enfant TDAH

Passons aux solutions concrètes. En tant que parent, vous avez un rôle central pour aider votre enfant à mieux gérer son anxiété au quotidien. Voici plusieurs conseils pratiques, issus des recommandations d’experts en psychologie enfantine et en TDAH, que vous pouvez mettre en place dès maintenant. Chaque enfant étant unique, piochez ce qui semble le plus adapté à votre situation :


1. Instaurer des routines rassurantes : Les enfants avec TDAH ont souvent du mal avec l’organisation, et cela peut amplifier leur stress. Mettez en place un emploi du temps régulier pour les moments clés de la journée (le lever, les repas, les devoirs, le coucher). La prévisibilité apporte un sentiment de sécurité qui diminue l’anxiété. Par exemple, si votre enfant sait qu’il fait ses devoirs chaque jour à 17h, puis joue de 18h à 18h30, il sera moins inquiet de “quand est-ce que je devrai faire mes devoirs ?”. Affichez un planning illustré dans sa chambre. Anticipez également les transitions : prévenez-le 5-10 minutes avant qu’une activité ne se termine (« Dans 5 minutes on passe à table »), afin qu’il se prépare mentalement au changement – les transitions soudaines sont souvent anxiogènes.


2. Communiquer et écouter ses peurs : Prenez le temps d’écouter votre enfant quand il exprime une crainte, sans la minimiser d’emblée. Montrez de l’empathie : « Je comprends que tu aies peur de dormir seul, ça peut être impressionnant dans le noir ». Parlez-en ensemble : qu’est-ce qui lui fait le plus peur exactement ? Le but n’est pas de le faire “rationnaliser” à tout prix, mais déjà qu’il sente que sa voix est entendue et que vous prenez ses émotions au sérieux. Ensuite, aidez-le à décatastropher graduellement. Par exemple : « Et si tu oublies un bout de ton exposé, qu’est-ce qui se passe ? Peut-être rien de grave, tu pourras regarder tes notes. » Sans jamais se moquer de sa peur, on peut l’aider à relativiser. Le Dr Ari Tuckman, psychologue spécialiste du TDAH, recommande d’ailleurs de pratiquer ce dialogue ouvert en famille pour progressivement désamorcer les pensées anxieuses de l’enfant – un principe clé de la thérapie cognitive-comportementale.


3. Valoriser l’enfant et renforcer sa confiance : L’anxiété mine souvent l’estime de soi. Veillez à souligner les forces et les réussites de votre enfant. Un compliment sincère sur un effort accompli (“Je suis fier de toi, tu as persévéré sur ce devoir difficile”) peut redonner du courage. Avec un TDAH, on est souvent focalisé sur les bêtises ou erreurs du quotidien – rééquilibrez en notant aussi tout ce qui va bien. Cela aide votre enfant à ne pas se voir uniquement à travers ses échecs. Un enfant plus confiant sera mieux armé pour affronter ses peurs. Le célèbre Dr Barkley insiste dans ses ouvrages sur l’importance du renforcement positif constant pour les enfants TDAH, c’est tout aussi vrai pour combattre l’anxiété.


4. Apprendre des techniques de relaxation ludiques : Les méthodes de relaxation peuvent sembler abstraites, mais adaptées aux enfants, elles donnent de très bons résultats. Vous pouvez enseigner à votre enfant quelques outils pour apprivoiser son angoisse quand elle monte : par exemple, prendre de grandes inspirations lentes (comme gonfler un ballon imaginaire dans son ventre) puis souffler doucement pour faire partir les “nuages d’inquiétude”. Transformez cela en jeu : « On inspire la force de Superman… on souffle l’angoisse comme un dragon crache du feu ! » 😊. D’autres techniques marchent bien selon l’âge : secouer les mains pour évacuer la tension, compter jusqu’à 10 en fermant les yeux, mettre une peluche sur son ventre et la voir monter/descendre avec la respiration, etc. La cohérence cardiaque, la méditation guidée pour enfants, ou simplement un câlin prolongé peuvent apporter un apaisement réel. Des études ont montré que même de jeunes enfants TDAH peuvent apprendre à utiliser ces techniques pour réduire leur anxiété. Par exemple, dans un cas rapporté, une fillette de 7 ans TDAH souffrant de phobie a réussi à surmonter sa peur en pratiquant régulièrement des exercices de respiration profonde et de relaxation par le jeu, enseignés par un psychologue.


5. Maintenir un mode de vie sain et équilibré : Cela peut sembler basique, mais les fondamentaux physiques jouent énormément sur l’anxiété. Assurez-vous que votre enfant ait un sommeil suffisant et régulier : le manque de sommeil amplifie l’irritabilité et l’anxiété (or, les enfants TDAH ont souvent un sommeil perturbé, d’où l’importance d’une bonne routine du soir). Côté alimentation, un régime équilibré évitant les excès de sucre peut aider à stabiliser l’humeur (les fluctuations glycémiques peuvent mimer de l’anxiété). Encouragez la dépense physique régulière : le sport aide à diminuer le stress, à améliorer le sommeil et la concentration. Une balade à vélo, sauter sur le trampoline, peu importe du moment que ça bouge ! L’exercice libère des endorphines (hormones du bien-être) et peut faire baisser naturellement l’anxiété chez les enfants comme chez les adultes.


6. Collaborer avec l’école et les professionnels : N’hésitez pas à informer l’équipe éducative des particularités de votre enfant. Un enfant TDAH anxieux bénéficie souvent d’aménagements scolaires (par exemple, avoir un peu plus de temps pour les examens, un coin calme pour se ressaisir en cas de panique, etc.). Les enseignants pourront être plus compréhensifs s’ils savent que l’élève ne “fait pas exprès” d’être rêveur ou d’avoir peur de passer au tableau. Par ailleurs, ne restez pas isolés : votre pédiatre peut vous orienter vers un psychologue ou un neuropsychiatre pour évaluer précisément l’anxiété et proposer un accompagnement. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est particulièrement recommandée pour les troubles anxieux chez l’enfant. Elle va aider votre enfant à progressivement confronter ses peurs, à adopter des pensées plus rassurantes et à s’entraîner à des comportements plus sereins. Exemple : un enfant anxieux socialement pourra, avec le thérapeute, s’entraîner à dire bonjour, à demander à jouer avec un camarade, etc., jusqu’à ce que ça lui semble moins effrayant. Les techniques comportementales (jeux de rôle, mise en situation progressive, renforcement positif) ont fait leurs preuves. En tant que parent, vous pouvez souvent participer à ce travail thérapeutique en apprenant vous-même les bons réflexes (on parle de guidance parentale).


7. Envisager un soutien médical si nécessaire : Dans certains cas plus sévères, un traitement médicamenteux peut s’avérer utile. Cela se discute bien sûr avec un spécialiste. Par exemple, si l’anxiété de votre enfant est vraiment handicapante (attaques de panique fréquentes, phobie scolaire, etc.), un anxiolytique ou antidépresseur adapté aux enfants (souvent un ISRS, inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine) pourrait être proposé. Attention : il ne s’agit pas de “gaver” les enfants de pilules, mais de diminuer un niveau d’angoisse trop élevé qui l’empêche de profiter de la vie, le temps que la thérapie fasse effet. Par ailleurs, traiter correctement le TDAH lui-même (par des médicaments psychostimulants par exemple, combinés à de l’éducation thérapeutique) peut indirectement réduire l’anxiété : si l’enfant arrive mieux à se concentrer, à réussir en classe et à se contrôler, il aura moins de raisons d’être anxieux. Des recherches (notamment l’étude MTA, référence sur le traitement du TDAH) ont montré que chez des enfants TDAH avec symptômes anxieux, un traitement comportemental bien conduit pouvait parfois suffire à gérer les deux. En somme, il faut évaluer avec le médecin quelle est la priorité – parfois on traite d’abord le TDAH, parfois d’abord l’anxiété, ou les deux simultanément – afin que l’enfant aille mieux globalement.


Un mot d’espoir pour conclure

Voir son enfant cumuler un TDAH et un trouble anxieux peut être éprouvant pour toute la famille. On s’inquiète pour son avenir, on se sent parfois coupable ou impuissant. Mais retenez ceci : il existe de l’aide et de l’espoir. Avec une prise en charge adaptée, votre enfant peut énormément progresser. De nombreux jeunes ayant un TDAH et de l’anxiété parviennent à développer des stratégies pour réussir à l’école, se faire des amis et s’épanouir. Ils restent des enfants curieux, plein de talents – leur sensibilité peut même devenir une force (beaucoup d’empathie et de créativité, par exemple).

En tant que parent, vous jouez un rôle-clé en étant présent, aimant et informé. Chaque effort que vous faites pour comprendre ses troubles et l’accompagner compte. N’oubliez pas de prendre soin de vous aussi : un parent stressé ou épuisé aura du mal à soutenir un enfant anxieux. Entourez-vous (groupes de parents, soutien psychologique si besoin) afin de recharger vos batteries.

Enfin, célébrez chaque petite victoire de votre enfant sur ses difficultés. Aujourd’hui il a osé dire qu’il était anxieux plutôt que de faire une crise ? Bravo ! Demain, il dormira peut-être un peu mieux, ou osera aller à cet anniversaire qui l’inquiète. Pas à pas, avec vous à ses côtés, il apprendra à avoir confiance en lui. Et un jour, vous réaliserez que ces moments d’angoisse ne sont plus qu’un souvenir lointain.

En résumé, TDAH et anxiété forment un duo complexe mais surmontable. Avec une bonne compréhension du problème, des stratégies éducatives bienveillantes, et l’aide de professionnels compétents, votre enfant pourra non seulement gérer son anxiété, mais aussi s’épanouir et révéler toute la richesse de sa personnalité. Gardez espoir – vous n’êtes pas seuls, et des jours meilleurs attendent votre famille. 💞

 

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📞 438-995-5910

 Thérapeute spécialisée en neurodivergence et soutien parental|B. Sc. Psychologie


Bibliographie

Barkley, Russell A. (2013). Taking Charge of ADHD: The Complete, Authoritative Guide for Parents (3e éd.). Guilford Press. – Ouvrage de référence d’un expert mondial du TDAH, offrant des conseils parentaux fondés sur des décennies de recherche.

Tuckman, Ari. (2009). More Attention, Less Deficit: Success Strategies for Adults with ADHD. Specialty Press. – Livre d’un psychologue spécialiste du TDAH (concerne surtout les adultes, mais inclut des notions utiles sur la gestion du stress et de l’organisation qui peuvent inspirer les parents).

American Academy of Pediatrics (2011). ADHD: A Complete and Authoritative Guide (2e éd., éd. M. R. Wolraich). AAP. – Guide complet rédigé par des pédiatres et experts (chapitre sur l’anxiété co-morbide consulté via HealthyChildren.orghealthychildren.orghealthychildren.org).

Sciberras, E., et al. (2014). Anxiety in Children With Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder. Pediatrics, 133(5), 801-808. – Étude scientifique ayant analysé l’impact de l’anxiété sur le fonctionnement d’enfants TDAH, montrant notamment que 35%+ de ces enfants présentaient un trouble anxieux et que cette co-occurrence aggravait leurs difficultés quotidiennesresearchgate.netresearchgate.net.

Toole, K. P., & Frank, C. (2024). A young adolescent with undiagnosed ADHD-inattentive presentation and co-morbid anxiety and depression (case report). Journal of Pediatric Nursing, 78, e250–e259. – Compte-rendu de cas illustrant comment l’anxiété peut passer inaperçue chez un enfant TDAH inattentif, et décrivant la réussite d’une intervention combinant biofeedback, relaxation et TCC pour réduire l’anxiétéscribd.comscribd.com.

Centers for Disease Control and Prevention (CDC). (2024). Data and Statistics on ADHDcdc.gov. – Statistiques épidémiologiques récentes aux États-Unis : confirme qu’en 2022, ~40% des enfants avec TDAH avaient également des troubles anxieux, soulignant l’importance du dépistage de l’anxiété.

 

 

 
 
 

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